Les filles qui n’ont pas de seins
Bon, aujourd’hui on va aborder un sujet sensible : les filles qui n’ont pas de poitrine, pas de seins quoi. Je ne parle pas des petits seins dont j’ai déjà fait un article que tu peux aller consulter si l’envie t’en dit, et autant te dire que je pense beaucoup de bien des petites poitrines. Non là vraiment, il s’agit là du cas singulier des filles qui n’ont presque rien voire rien du tout, des filles dites plates, et il y en a plus que l’on imagine…
Les femmes sont censées avoir des seins, c’est une règle générale. En tout cas c’est l’image que l’on s’en fait. Femme/féminité = Seins (dans l’imaginaire collectif) La plupart en ont effectivement, de toutes les formes, et parfois aussi beaucoup trop, ce qui leur occasionne de nombreuses souffrances physiques et psychologiques au quotidien.
Durant cet article, je vais me faire le défenseur des femmes à petites poitrines !
Définition physique
J’utilise l’expression “femmes sans seins” par simplicité. Elle désigne simplement, sans victimisation, les femmes qui n’ont pas eu de développement “habituel” des seins. Comprendre par là des femmes avec un bonnet AA (double AA) ou A, ce qui représente les femmes aux plus petites poitrines. Elles ne sont pas rares.
En vérité, selon les chiffres de l’industrie de la lingerie en France, datant de 2021, entre 20 et 30% des femmes s’équiperaient de maillots de bain de bonnet A voire AA… Ce qui pourrait représenter jusqu’à près d’un tiers des femmes ! Les “flat chested” ne représentent donc pas, contrairement à certaines idées reçues, une minorité, mais une part non négligeable de la population féminine en France. Sentez-vous moins seules mesdames. Je m’efforcerai de vous convaincre que vous n’avez aucunement besoin de prothèses mammaires ou de quoi que ce soit…
Pourquoi une absence de seins ?
Si la plupart des femmes possèdent un minimum de poitrine, ce n’est pas le cas de toutes. Certaines femmes on été un peu “oubliées” par la nature… à moins que tout cela au contraire soit parfaitement naturel ? Évidement, ça l’est, aussi étrange que cela puisse sembler.
Il existe quelques troubles du développement des seins qui font que certaines femmes ne sont pas du tout développées, pas uniquement en terme de volume mais aussi “sous le capot”, à savoir au niveau des glandes mammaires. Dans ce cas, elles se trouveront dans l’impossibilité d’allaiter leur bébé ! Fort heureusement, il est possible à notre époque d’administrer au bébé un substitut de lait maternel, ce qui permet sa survie, mais si jamais il n’aura les mêmes bienfaits, non absolument jamais.
Fort heureusement, la plupart des femmes qui n’ont pas / presque pas de seins ne sont pas dans ce genre de cas.
La question des soutien-gorges
Pour ces femmes de tous les âges qui portent des soutien-gorges, ils deviennent de fait des soutien-rien… Je suis un peu obligé de le rappeler, mais quand on a pas ou presque pas de poitrine, il n’y a par définition rien à soutenir. C’est juste un constat implacable. On sait que les soutien-gorges ne représentent aucun intérêt réel pour de petites poitrines. Pour ce qui est de la quasi-absence de seins, il est bon de se poser des questions.
Les porte-seins (soutien-gorges) n’ont de l’intérêt véritable que pour les femmes qui possèdent des poitrines relativement volumineuses et/tombantes. Et encore… tout cela n’est qu’une question de sensations.
Et torse nues ?
Personnellement, si cela ne tenait qu’à moi, je serais presque prêt à autoriser les femmes au torse plat, à se mettre torse nues à leur guise, en tout cas au même titre que les hommes. Il faut dire que le potentiel de séduction est disons… grandement diminué. On remarque naturellement davantage une femme qui en a, qu’une femme qui n’a rien…
Cependant, cela ne signifie absolument pas qu’une femme avec peu ou pas de poitrine ne dégage rien et ne soit pas attrayante. Loin de là…
L’intérêt des hommes pour les femmes sans seins
Pourquoi certains hommes préfèrent-ils les femmes sans poitrine, ou alors se fichent royalement de ce paramètre ?
Je ne le sais pas, à vrai dire. Il existe beaucoup d’explications possibles, de paramètres. Mais s’il y a une chose dont je ne doute pas, c’est que chaque homme a ses propres préférences. Et que chaque femme possède sa propre morphologie. Et que mis bout à bout, il existe une poitrine idéale selon chaque homme, sans avoir besoin d’une chirurgie esthétique.
Les nombreux avantages de ne pas avoir de poitrine
Je pense qu’à chaque inconvénient de la vie, il est nécessaire d’en voir les avantages, au minimum par effort intellectuel/spirituel. Parce que la plupart des expériences nous apprennent quelque chose de l’existence.
Dans le cas des femmes, pourquoi serait-il, à bien y réfléchir, préférable justement de ne PAS avoir trop de poitrine ? (un menu bonnet B par exemple au maximum) voire même pas du tout ? Je te propose mes explications argumentées. Cette partie s’adresse autant aux femmes qu’aux hommes.
Les petites poitrines résistent mieux au temps qui passe
L’expérience montre que de manière générale, par rapport aux fortes poitrines, les petits seins restent de loin ceux qui se maintiennent le mieux sur le long terme, en terme de tenue de fermeté, d’esthétique. Avec l’âge, la tendance générale indique qu’ils ont beaucoup moins de risques de s’effondrer, pendre comme des chaussettes. Si tu es un homme ou une femme sensible aux petits seins, un article leur est même consacré.
- Les petites poitrines sont rarement gênantes lors de tout exercice physique, à quelques exceptions près
- Les petits seins concentrent toute l’énergie des gros dans un plus petit volume : ils sont donc plus sensibles et intenses que les gros
- Les petites poitrines rentrent facilement dans la plupart des vêtements.
Les avantages spécifiques d’être plate, sans seins ?
Maintenant, nous allons voir le cas des femmes qui n’ont pas de seins du tout, ou presque rien. “Un torse de mec”, en quelque sorte, pour être cru et caricatural. Mais souvent sans les muscles. On pourrait croire qu’il n’existe aucuns avantages pour une femme de ne pas avoir de seins. Il n’en est rien évidement, il ne faut pas être bête. Notre société comme la plupart, valorise les femmes à poitrine développée, parfois très développée, mais cela ne doit pas faire oublier que les femmes plates sont surtout des femmes comme les autres. Elles n’ont que ce détail en moins.
Alors quels sont les avantages ?
- Absolument aucun besoin de porter des soutien-gorges. Le nobra total est une question d’habitude et les femmes s’y habituent rapidement, même pour les plus sensibles. Il s’agit d’un avantage notable par rapports à d’autres femmes gênées par leurs seins, volumineux ou non.
- Aucune position n’est gênante, les seins ne te gêneront jamais. Dormir sur le ventre n’amènera jamais aucune douleurs aux seins (contrairement aux femmes aux seins généreux par exemple)
- Faire du sport “comme un homme”. Je ne sais pas si tu te remémores certaines femmes aux seins qui gigotent aux moindre mouvements, sans brassière. Dans ton cas, il n’en sera rien. Tu peux courir librement sans aucune brassières, et ça… quelle liberté ! Par contre, il n’est pas certain que courir topless soit possible partout… même si en cherchant, dans certains lieux, tu peux sans problèmes 😉
- Les femmes n’ont pas besoin de développement mammaire pour allaiter. Pour preuve, la grande majorité des femmes plates peuvent nourrir leurs enfants au sein, tout comme les autres ! La période d’allaitement est d’ailleurs le seul moment où tu auras temporairement des seins, alors profite-en pour “comparer”, si vraiment avoir des seins t’aurais convenu !
- Moins de mecs relous à devoir supporter. Il est avéré que de nombreux mecs relous, des boulets sans éducation, les “wesh madame” n’ont d’yeux que pour les grosses poitrines. Ne pas avoir de seins fait passer presque systématiquement sous le radar. J’en parle plus loin.
En revanche, je souhaite simplement rappeler un élément sérieux : les femmes plates n’ont malheureusement pas moins de risques de développer un cancer du sein. Cela me semble important de le souligner, et par ailleurs cela confirme que les tissus glandulaires sont présent également chez les femmes plates. La seule vraie différence, c’est l’absence de développement de ce qui constitue l’essentiel de la masse des seins, à savoir les tissus graisseux.
L’absence de poitrine ne constitue pas un critère restrictif de sélection naturelle
Du point de vue de la psychologie évolutionniste, si la taille et la forme de la poitrine constituent des critères de sélection naturelle perçus par les hommes, il ne faudrait pas croire que cela constitue pour autant un critère rédhibitoire. En d’autres termes, si le fait de posséder un joli corps et des seins attrayants offrent un avantage évident en terme de séduction, mais ne pas posséder de seins par exemple, n’est pas un élément rédhibitoire.
En d’autres termes : l’absence de poitrine va détourner le regard de certains hommes seulement. Ceux qui ne sont pas dérangés par ce critère physique seront peut-être, va savoir, de meilleurs amants, moins superficiels !
Pragmatiquement parlant, si les hommes refusaient catégoriquement de faire des enfants avec des femmes sans seins, elles auraient tout bonnement disparues de la surface de la terre depuis fort longtemps déjà… ce qui n’est aucunement le cas ! La taille de la poitrine repose en partie sur des facteurs génétiques. Les petits seins ne sont pas une malédiction, mais des attributs physiques comme les autres. Il n’est donc pas la peine de s’inquiéter si l’on a pas beaucoup de poitrine : puisque cela est à de nombreux point de vues parfaitement normal.
Les hommes ont tous des préférences qui leurs sont propres, et les petites poitrines ne rebutent d’ailleurs pas tout le monde ! Certains mâles s’en fichent royalement… et préfèrent une connexion intellectuelle forte à des critères strictement physiques et restrictifs.
La taille des seins au fil de l’histoire
Depuis la préhistoire, si l’on devait estimer un volume mammaire moyen, en prenant en compte les facteurs environnementaux (nourriture, climat,…) eh bien c’est simple : les femmes ont longtemps, très probablement davantage développé des seins plus proches des œufs au plats que de l’hypertrophie moderne des poitrines E/F/G/H… La normalité se situe davantage vers les petites poitrines que les grosses…
Si certaines femmes modernes ont des seins volumineux, cela est certainement davantage le fait de facteurs environnementaux et alimentaires que de facteurs génétiques. La pilule contraceptive, les perturbateurs endocriniens présents dans l’eau et les aliments, le sucre, etc, on contribué à faire grossir les seins ne façon incroyable durant ces dernières décennies ! Ça, on t’en parle peu… On te fait croire que les gros seins sont la norme, mais en réalité, ils sont très très probablement l’exception. Les femmes n’ont jamais eu autant de seins qu’à notre époque !!!
C’est triste, parce que les femmes en sont les premières victimes… À cela s’ajoute les poitrines frelatées, équipées de prothèses mammaires, et qui dans l’immense majorité des cas, n’ont aucune utilité (la seule justification selon moi étant la reconstruction mammaire après une ablation médicale du sein)
Comparativement, les petites poitrines sont donc beaucoup plus naturelles que les grosses… y compris les poitrines plates d’ailleurs.
L’absence de poitrine ne constitue donc pas une anomalie, mais une variabilité génétique tout à fait normale et relativement présente dans la population générale.
Les femmes sans poitrine sont-elles davantage légitimes au topless ?
Dans cette deuxième partie d’article, je vais m’intéresser à la question de la légitimité pour ces femmes de montrer leur torse, “à égalité avec les hommes” en quelque sorte, en rappelant au passage que l’idéologie égalitariste ne mène à rien si ce n’est à se faire des nœuds au cerveau. Alors si jusque là je me suis montré relativement objectif, je vais désormais durant cette partie, aborder les choses d’un point de vue un peu plus personnel.
Je ne vais pas passer par 4 chemins : je considère que les femmes sans poitrine développée (comprendre plates) sont plus légitimes encore à se présenter torse nu que les autres. Comment en suis-je venu à penser cela ? C’est précisément ce que je vais t’expliquer…
Certaines personnes lèveront les bras au ciel pour crier à une discrimination grosso-modo en faveur des bonnets AA. Pour une fois que cela va dans ce sens-là, et non dans la valorisation des poitrines caricaturales et sur-gonflées aux prothèses mammaires… Cet article peut être vu comme un fuck à destination de l’idéologie des gros seins. Et je pense que cela fait du bien de changer de point de vue, n’est-ce pas ? Si certains individus (y compris des femmes) pensent égoïstement que les femmes plates devraient aller se rhabiller, moi, je pense précisément le contraire. Les femmes sans seins possèdent, au vu de leurs attributs, une légitimité supplémentaire à se dévoiler torse nu, que d’autres du coup, ont moins dans les mêmes contextes. Pour que tu comprennes bien mon discours : les autres femmes, rentrant davantage dans la “norme”, avec des nichons, ont de base déjà contextuellement le droit de se mettre seins nus… Un droit qu’elles nient le plus souvent, parce que gavées d’idéologie néo-féministe victimaire, masquant au passage la réalité sur qui sexualise le plus les boobs…
L’idéologie égalitariste est ridicule, parce que bourrées de contradictions. La vie en elle-même est une somme de discriminations géantes, que certains prétendent vouloir corriger, alors qu’il faudrait plutôt chercher à s’améliorer personnellement, avant toute chose, avant toute réclamation.
Des femmes souvent en mésestime d’elles-mêmes
Les femmes sans poitrine manquent souvent d’estime d’elles-mêmes. Elles sont complexées parce qu’elles n’ont pas de seins développés… De part les fameuses normes sociales (avoir des seins comme-ci comme-ça), surtout rabâchées par les femmes elles-mêmes, les femmes sans poitrine se sentent mal à l’aise. Elles ont l’impression d’être des femmes au rabais, moins désirables, moins légitimes à plaire. Sans cesse à se comparer entre elles, dans un esprit de compétition, elles en oublient d’assumer un trait physique dont elles ne sont pas responsable, et comble de l’ironie, parfaitement naturel.
Pourtant, ce sont peut-être précisément elles qui voient le plus de bénéfices à se mettre torse nu. Cela leur permet de s’assumer et de s’affirmer en tant que femme, prendre la place à laquelle elles ont droit autant que les autres. Dans la vie, il faut parfois se forcer un peu, sortir de sa zone de confort, pour vivre de nouvelles aventures et expérimenter la vraie vie. Se mettre torse nu – et à juste titre on ne peut pas parler de “seins nus” – est précisément ce qui leur ferait le plus grand bien pour s’assumer…
Se mettre torse nu, c’est prouver que ces femmes existent, qu’elles peuvent être belles même sans seins et que l’on ne peut pas résumer une femme à sa poitrine !
Factuellement : l’absence de seins stimule moins le désir
Quoi que l’on en dise, pour la plupart des gens, une poitrine inexistante ne stimule pas vraiment le désir sexuel, en tout cas visuellement parlant. Il n’y a rien à “mater” pour parler crûment. Si l’amour et le sexe ne se résument pas à une paire de seins, il va de soi que le premier regard n’offrira pas de bonus à l’absence de seins…
Ce qui en réalité peut être vu comme une chance. Sans posséder de seins, il s’agit d’une opportunité incroyable pour se mettre à l’aise en toute tranquillité ! Qui y redira quelque chose ? Quel genre d’idiot osera dire “merci de ne pas afficher vos seins” ? (auquel cas il sera vraiment très con).
Pas de seins, c’est la garantie de la tranquillité. Les hommes qui importunent les femmes recherchent plus rarement des femmes sans poitrine, parce que selon eux, ce n’est pas féminin !
Les petits seins, plus consensuels
Quoi que l’on en dise, dans la tête des gens, une femme aux petits seins sera plus favorablement considérée dans l’espace public qu’une femme à gros seins. Au delà même des injonctions sociales. Cela peut paraître injuste, mais c’est ainsi. Les gros seins sont perçus par de nombreuses personnes comme plus sexuels, même si cela peut sembler absurde et discriminant.
En France, il existe une tolérance implicite concernant les femmes à petite poitrine (et à fortiori plates) qui ne mettent pas de soutif. On trouve cela “mignon” lorsque tu fais un bonnet A de pratiquer le populaire nobra, mais certain(e)s pourrons trouver cela vulgaire si tes seins mesurent un bonnet D et qu’ils pendent même légèrement, voire inadmissible au travail s’ils gigotent dans tous les sens. Des seins qui se font trop remarquer deviennent obsédants, dans la tête des gens, en particulier pour les frustré(e)s.
Je me souviens qu’il y a quelques années, une collègue de bureau qui n’avait presque pas de seins, portaient un jour un haut blanc ample mais un peu transparent, sans soutien-gorge, sans rien en dessous. On devinait clairement deux petits boutons foncés en dessous… ses tétons. Je trouvais cela osé (à l’époque). Et ça passait crème. Personne ne lui a rien dit. Alors même que dans ce milieu guindé de bureaux, le dress code a son importance. Comprends-tu qu’il existe de fait une complaisance vis-à-vis des petites poitrines ?
Les petits seins sont passe-partout. Contrairement à ce que certains médias ou autres débiles racontent, il vaut mieux posséder à de nombreux points de vue une petite poitrine qu’une grosse. La perception sociale des seins montre un biais selon lequel les petites poitrines sont (à tort ou à raison) moins sexuelles que les plus larges. Et ça, personne ne le changera avec des discours inclusifs et bien-pensants à la noix…
L’asexualisation sociale des seins plats
Les torses plats ne sont tout simplement pas regardés, on les ignore. Les fameux “œufs au plat” ne sont pas considérés en soit comme un idéal féminin, ni comme un objet particulier de désirs. En d’autres termes, un torse sans seins est souvent perçu comme un torse de petite fille, asexualisé.
En tout cas, d’un point de vue social. À côté de cela, chaque personne a des goûts qu’il et elle lui sont propres…
D’un point de vue biologique, cognitif
D’un point de vue biologique, les seins minuscules n’excitent pas le cerveau comme le fait une poitrine bien formée, ferme, jeune, élément suggérant la fertilité. Mais cela ne signifie pas que personne n’y verra quelque chose de sexuel, de désirable, loin de là…
Normalement, une poitrine braless, ça bouge, ça gigote absolument au moindre mouvement. Certaines sont de vraies “piles électrique” d’ailleurs, malgré leurs petites dimensions. Cela dépend du volume, de la forme et de la fermeté de la poitrine. Si tu n’en as pas… ça bouge pas sous le tshirt. Et ça, le cerveau le sait. Il n’y a pas de message mamelles. Comme sur le torse d’une fillette.
Dans le même style, j’ai montré dans cet article que priver virtuellement les seins de tétons perturbait la reconnaissance des seins comme des seins, ce qui amenait le cerveau à “bugger” en n’y voyant qu’une masse neutre de gras (mais notre conscience corrige cela évidement!).
Dans la même idée, si le développement des seins est absent, c’est “no signal”. C’est peut-être cru mais cela me parait cohérent avec notre ressenti. Que l’on soit un homme ou une femme ne change strictement rien à cela…
Pourquoi portent-elles un haut de maillot ?
J’ai toujours trouvé ridicule que les femmes plates portent un soutif ou encore un haut de maillot quand tout le monde se met à l’aise. Qu’elles soient obligées ou qu’elles se sentent obligées, la frontière est fine. Comme s’il y avait quelque chose à cacher… alors qu’elles n’ont précisément pas de seins. Alors que certains hommes possèdent ces “faux-seins” gras, laids et pendants… tu vois à quoi je fais référence. L’anti-mâle par excellence. Mais la contradiction de choque personne, visiblement.
On expliquera ce paradoxe, comme expliqué précédemment, par le fait qu’elles n’assument pas être plates. Cet argument est tout à fait entendable, et compréhensible, bien qu’en rien souhaitable, puisqu’il s’agit d’un gros malaise.
La raison de fond tient davantage au fait que comme annoncé précédemment, les femmes sexualisent beaucoup trop leur poitrine. Pour en arriver à des situation où simplement se mettre torse nu en devient psychologiquement inenvisageable, même pour des femmes… qui n’ont pas de seins, précisément ! Parce que clairement, d’un point de vue esthétique, on ne peut pas rigoureusement appeler ça des seins, lorsque mêmes les tétons sont tout petits, et que les hommes en ont plus de volume qu’elles.. non, il faut être honnête. Il n’y a pas de suspense lorsque l’on sait qu’il n’y a par définition, rien à voir… Alors pourquoi sexualiser ce qui ressemble à peu de choses prêt à un torse de fillette ?
La psychologie évolutionniste te répondra ceci : parce que les femmes trouvent un intérêt à sexualiser la poitrine, même si elle est plate. Encore faut-il en avoir conscience, ce qui n’est pas le cas de toutes. Je te ramène une fois de plus à cet article ultérieur pour comprendre le sens de mes propos.
Mon avis personnel
Tu t’es rendu compte que tout cela est bien complexe et fait entrer en jeu des composantes sociales, personnelles, biologiques… avec de nombreux biais.
Mon avis personnel est le suivant. Les femmes sans seins ont selon moi le droit, contextuellement de se mettre torse nu, comme les hommes, parce que rien ne valide le fait de mettre au même niveau une nana qui n’a pas de seins avec une autre à la poitrine bien formée. Il ne s’agit pas de stigmatiser qui que ce soit, mais d’être “logique” : si les seins sont perçus comme sexuels, pourquoi refuserait-on aux femmes au torse plat de s’afficher comme les hommes? C’est une question qui dérange. D’autant plus que l’égalitarisme est pour moi une erreur fondamentale. Une fille qui n’a pas de seins ne sera jamais perçue de la même façon qu’une autre qui en a, il faut arrêter avec l’hypocrisie.
La véritable stigmatisation tient dans le fait d’obliger des femmes qui n’ont pas de seins à s’affubler d’un maillot, cachant des seins qui précisément n’existent pas et ne suscitent pas le même désir, voire pas du tout pour certains. C’est contrariant et culpabilisant pour des femmes qui souffrent déjà de ne pas avoir eu de développement mammaire à la puberté. Elle n’ont pas besoin qu’on leur rappelle. La moindre des choses est de les autoriser par principe à se mettre torse nu sans faire d’histoires, parce que l’hypocrisie serait là, précisément. Quand une femme a des tétons de mec et aucun volume, elle ne rayonne pas le même attrait sexuel pectoral…
Alors quelle est la limite ? Les fameux critères ? Pour moi ce sera : petits tétons, aréoles au minimum et maximum bonnet AA. Rien ne bouge. Soient tu l’as remarqué, des critères assez restrictifs. Avoir ne serait-ce que l’équivalent d’un bonnet A, c’est avoir une poitrine, même si elle est petite, et généralement les tétons qui vont avec. Tout le monde ne partagera pas nécessairement mon opinion, dont tu feras ce que tu veux. J’essaie simplement de glisser un peu de bon sens dans une société qui a une vision biaisée de la poitrine féminine.
Je pense que de nombreuses femmes abonderont dans le même sens que moi, sans avoir pu l’affirmer publiquement (la censure, l’égalité, tout ça…). Elles diraient : “la chance, elle peut le faire !” Les premières intéressées se reconnaîtront et apprécieront peut-être un retour au bon sens, à condition toutefois d’avoir compris que je ne les stigmatise absolument pas. Bien au contraire je fais même ici la “promotion” des femmes sans seins !